Un projet pédagogique d’envergure
Dès le départ, les étudiants ont été motivés par la complémentarité entre le concours et leur programme d’études. La conception, la mécanique, l’électricité et la soudure sont autant de compétences techniques mises en pratique dans ce projet concret. Mais au-delà des savoir-faire, c’est surtout le savoir-être qui a été sollicité : gestion de projet, communication, travail d’équipe, débrouillardise et résilience.
« On a vraiment appliqué tout ce qu’on apprend en TGA, mais dans un contexte réel, avec des échéanciers, des imprévus et des responsabilités concrètes », explique Charles-Antoine Cardinal, capitaine de l’équipe IRON TRAQ.
Un apprentissage par l’expérience
L’équipe, composée d’un noyau de huit étudiants, a dû remettre en état un tracteur de 2014, initialement acquis auprès de l’Université Laval. Comme plusieurs composantes essentielles avaient été retirées ou modifiées, les étudiants ont dû ajuster leur plan de travail. Freins, transmission, système électrique : tout était à refaire.
Ce défi technique s’est transformé en une occasion d’apprentissage inestimable. Les étudiants ont dû planifier, budgéter, souder, câbler, tester… et recommencer. Ils ont aussi appris à gérer leur temps, à collaborer efficacement et à faire preuve de créativité pour surmonter les obstacles.
Un accompagnement essentiel
Tout au long du projet, les étudiants ont pu compter sur l’appui sur une équipe de mentors composée d’enseignants et de membres du personnel de l’ITAQ. Leur expertise, leurs conseils et leur soutien logistique ont joué un rôle clé dans la réussite du projet, tant sur le plan technique qu’organisationnel.
Une immersion dans le monde professionnel
La participation à la compétition a également permis aux étudiants de développer leur réseau professionnel. Bien que le réseautage ait été plus difficile pour une équipe québécoise, les échanges avec les autres universités nord-américaines ont été riches. L’ambiance sur place était marquée par l’entraide, la curiosité et le respect mutuel.
« On a impressionné plusieurs équipes avec notre performance à la tire. Sans notre bris mécanique, on aurait pu se classer parmi les meilleurs », souligne Charles-Antoine.
Un projet porteur de sens
Au-delà des résultats, c’est le sentiment d’accomplissement qui ressort. Voir leur tracteur franchir l’inspection technique, participer aux épreuves, et surtout, constater le fruit de dix mois de travail acharné a été une source de grande fierté pour l’équipe.
« C’est une expérience qui nous transforme. On en ressort plus confiants, plus compétents, et surtout, plus soudés », conclut Charles-Antoine.
Ce projet a été une vitrine exceptionnelle du potentiel des étudiants de l’ITAQ. Grâce à leur rigueur, leur créativité et leur détermination, ils ont su transformer les défis en apprentissages concrets, illustrant la richesse d’une formation axée sur la pratique.
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