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Un voyage pédagogique au Pays basque

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Il y a trois ans, ma cohorte et moi avons entamé notre parcours à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ). Nous savions que nous étions intéressés par l’agriculture, mais c’est durant ces trois années que nous avons réellement découvert la beauté et la diversité du métier.

 

Dans nos cours, nous nous sommes nourris d’informations, d’apprentissages et d’expériences variées qui nous ont donné la piqûre de l’agriculture et la conviction que nous voulions en faire notre quotidien. Je crois aussi parler au nom de la majorité des étudiants en disant que nous finissons notre parcours à l’ITAQ la tête pleine de souvenirs, plus mémorables les uns que les autres. Après tout, une gang de jeunes, tous passionnés par le même domaine, ça tisse des liens serrés. 

Comme si ce plaisir et ce bagage éducatif n’étaient pas suffisants, nous avons eu la chance de partir en voyage parascolaire en France et en Espagne durant deux semaines, de mai à juin. Accompagnés de deux enseignants, 17 étudiants et étudiantes du programme de Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) ont pu observer des paysages agricoles bien différents de ce qui existe au Québec. C’est simple, nous ne voulions jamais fermer les yeux. Ni les oreilles d’ailleurs, puisqu’à chaque visite que nous avons faite, nous avons découvert des façons de travailler ou des productions qui nous étaient inconnues. Les habitants des régions de l’ouest de la France et du nord de l’Espagne ont pris le temps de nous expliquer que ces nuances sont nées de politiques gouvernementales, de soutiens financiers, d’enjeux, de valeurs, de situations géographiques, d’historiques et de mentalités qui diffèrent de chez nous. Nous pouvions, à notre tour, leur en apprendre sur ce qui se passe ici, dans notre province. 

La variété des entreprises qui nous ont accueillis a fait en sorte que nous avons tous été interpellés par au moins quelques-unes de ces visites et que nous pourrons même nous inspirer de leurs façons de produire pour nos fermes ou notre métier à la maison.

 Des brebis laitières aux piments d’Espelette, en passant par un vignoble, des porcs de Kintoa, des animaux en estive, des vaches laitières, des coopératives céréalières et bovines… Nous ne pouvons pas dire que nous avons tout vu, mais les Pays basques n’ont plus beaucoup de secrets pour nous!  

Un autre bel avantage du voyage est que, durant ce printemps, nous avions les pieds dans l’eau à la plage, alors que nos proches avaient les pieds dans l’eau dans les champs du Québec. Certains ont donc même pu terminer les semis à leur retour. 

Blague à part, ce voyage était la parfaite expérience avant de revenir faire face aux nombreux défis que présente l’agriculture. Malgré ceux-ci, nous ne nous lasserons jamais d’enrichir nos connaissances sur ce métier qui permet de nourrir le monde entier et nous sommes tous reconnaissants d’avoir pu découvrir l’agriculture de l’autre côté de l’Atlantique.  

Cet article a d’abord été publié dans la Terre de chez nous du 21 août 2025

Alicia Binggeli, finissante en GTEA, ITAQ, campus de Saint-Hyacinthe

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